Toubkal, sur la route de la montagne sacrée

Le soleil s’embrasait et la terre semblait inconnue, mes pieds ne répondaient plus aux ordres de ma tête enfouie dans le doute, ce doute qui régnait en roi sur la totalité de mon corps sans que l’un de ses membres ne puissent s’arrêter pour reprendre des forces et continuer ma route, celle qui nous a mené à la montagne de Toubkal, le sommet du grand Atlas marocain aux milles mystères.

J’étais un vagabond, fougueux et intrépide, à qui la vie avait offert cette drôle de pulsion aventurière de vouloir déceler les mystères de l’univers… Une manière de rompre avec la peur et le doute et surtout, de désacraliser les terres inconnues afin que l’homme y crée sa trace, bref, mon caprice était si lunatique qu’il avait choisi le Toubkal pour destination !!!

Quelle est la meilleure période pour escalader le Mont Toubkal ?

Grimpez sur le toit de l’Afrique du Nord. Le Mont Toubkal, à 4176 mètres, est une excellente introduction au trekking en haute altitude. Il suffit d’un long week-end pour le faire. L’avantage des montagnes du Haut Atlas au Maroc est que le climat permet d’accéder à cette chaîne alpine toute l’année. Mais la grande question est de savoir quel est le meilleur moment pour escalader le Mont Toubkal - été ou hiver ? J’ai donc pensé que je partagerais certains de mes points préférés concernant l’ascension de cette montagne emblématique en deux saisons différentes. J’espère que ce blog vous donnera l’occasion de prendre une décision éclairée qui vous convienne.

Une fois arrivé au village le plus proche, ma chère montagne semblait bien lointaine de l’endroit où j’étais. Après une nuit étincelante sous ma tente, le lendemain était le jour fatidique sur le chemin de la gloire : des heures de marche se sont alors écoulées sans aucune source d’eau apparente, avec des réserves quasiment épuisées.

Tout ce qui m’entourait semblait pareil et à chaque virage, je redécouvrais le même paysage que j’avais laissé juste avant, enfin presque car seules les pierres étaient mes repères et se ressemblaient toutes.

Peu à peu, l’amertume cédait sa place à la délectation de nouveaux horizons champêtres où je commençais à capter de si délicieux beuglements de brebis, alpinistes de surcroît, pour qui la montagne était une table à manger.

Subitement, tel un rideau qui se lève, le soleil venait de nous quitter pour me laisser apercevoir, juste après, une petite colline accrochée à une sorte de minaret. Je venais d’atteindre notre sainte colline de « Chamharouch », plutôt la leur, où je devais passer la nuit avant l’illustre rencontre…